Mise en œuvre de la sanction
Lorsque la peine est prononcée, le greffier de la juridiction remet un certificat à la personne condamnée en échange de son permis de conduire.
Ce certificat mentionne :
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la date de la décision,
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la juridiction qui l'a prononcée,
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la durée de l'interdiction de conduire un véhicule non équipé d'un EAD,
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les références du permis, ainsi que que les diverses indications qui y sont portées comme les restrictions de validité.
Ce certificat stipule que la personne n'est autorisée à conduire qu'un véhicule équipé d'un EAD. Il indique aussi qu'elle doit pouvoir présenter les documents qui prouvent que son véhicule est équipé d'un EAD homologué.
Lorsque la peine est prononcée en même temps que l'annulation ou la suspension du permis de conduire, le certificat n'est remis à la personne qu'à l'issue de l'exécution de cette peine.
À l'issue de la période d'interdiction, le permis est restitué à la personne contre remise du certificat.
En cas d'invalidation du permis pour solde de points nul, la personne est tenue de rendre son certificat à la préfecture.
Si l'obligation de conduire un véhicule équipé d'un EAD n'est pas respectée, les sanctions encourues sont les suivantes :
En cas de récidive, s'ajoute la peine de confiscation du véhicule si la personne en est propriétaire.

À savoir : la personne qui utilise de manière frauduleuse le dispositif encourt une amende de 5e classe d'un montant maximum de 1 500 €. Cette sanction s'applique aussi au complice de l'infraction (par exemple, au passager qui utilise l'EAD à la place du conducteur).